Selon un All Black aux 50 sélections avec les All Blacks, le Top 14 aurait le “meilleur pousseur de mêlée” qu’il n’ait jamais vu de sa carrière. En effet, Charlie Faumuina a récemment accordé une interview au Midi Olympique, publiée le 10 juillet dernier, où il loue les qualités d’un joueur du Stade Toulousain. Formé chez les Rouge et Noir, Dorian Aldegheri profite des bonnes grâces de son ancien coéquipier.
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Ça pousse au Stade Toulousain
Revenu vivre en Nouvelle-Zélande, le pilier droit a vanté les qualités de son ancien coéquipier. Charlie Faumuina indiquait qu’il avait récemment affronté le pilier des Baby Blacks Sika Pole, actuellement à la Coupe du monde U20. “Il a passé un mauvais moment, je crois. Mais c’est normal, il est encore très jeune et n’a pas eu, comme moi, la chance d’avoir un professeur nommé Dorian Aldegheri”, a ensuite confié le Samoan d’origine.
Cependant, ce qui pouvait passer pour un trait d’humour envers un ancien coéquipier serait on ne peut plus sérieux. Relancé par le journaliste au sujet de Dorian Aldegheri, Charlie Faumuina affirme les propos suivants : “Il est le meilleur pousseur de mêlée qu’il m’ait été donné de croiser dans ma carrière.” Des compliments particulièrement appréciables, à la vue de la carrière de celui qui les prononce.
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Tout au long de sa carrière, l’ancien All Black a croisé des sérieux clients. En sélection, il a eu l’occasion de s’entraîner avec des pointures, telles que son compatriote Owen Franks (108 caps). Face à lui, il a aussi pu affronter des monstres de talents en mêlée tels que James Slipper (143 caps) ou l'inamovible Tendai "The Beast" Mtawarira (117 caps). Pourtant, c’est bien le pilier haut-garonnais qui rafle la mise.
Toujours auprès du Midi Olympique, Charlie Faumuina a expliqué pourquoi il avançait ceci au sujet de Dorian Aldegheri. “Je n’ai jamais su comment ‘Doudou’ faisait. Il n’était ni très lourd ni très costaud, mais parvenait toujours à passer sous son pilier gauche. Ça se terminait irrémédiablement par une pénalité contre l’équipe adverse”, assure le droitier qui a disputé la dernière Coupe du monde avec les Samoa.
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Irrésistible “Doudou”
En décembre dernier, lors d’une conférence de presse, Ugo Mola avait aussi défendu Dorian Aldegheri, parfois critiqué, comme après son entrée difficile avec le XV de France face à l’Afrique du Sud en Coupe du monde, en 2023. “Beaucoup ont été très durs avec lui”, regrettait-il. Le coach du Stade Toulousain saluait ses progrès physiques et sa lucidité, gages de performances plus stables ces dernières saisons.
Le manager toulousain soulignait aussi l’importance symbolique de sa première ligne, composée de joueurs formés au club : Marchand, Baille et Aldegheri. “Ils se connaissent par cœur”, rappelait-il. Ugo Mola insistait sur le caractère collectif des phases de conquête comme la mêlée, trop souvent jugées individuellement. Aldegheri, souvent convoqué par Fabien Galthié, espère, de son côté, poursuivre son aventure avec les Bleus.
‘‘Ils sont très durs avec lui’’, ce cadre du Stade Toulousain sous le feu des critiques est soutenu par Mola