XV de France. Pourquoi Grégory Alldritt est sous pression (mais plus motivé que jamais) pour défier l'Afrique du Sud

7 heures ago 11
Dans deux semaines, le XV de France retrouvera les champions du monde sud-africains pour un test XXL, et s’il y a bien un homme que l’on scrutera de près, c’est Grégory Alldritt. Le capitaine du Stade Rochelais, cadre des Bleus depuis des années, s’est confié dans Sud Ouest sur son début de saison… contrasté. Début de saison : une Impression de déjà-vu "J’ai un peu l’impression de faire souvent la même interview en début de saison", lâche-t-il, mi-figue mi-raisin. Un démarrage diesel qu’il reconnaît à demi-mot. Remplaçant lors des deux matchs des Maritimes en TOP 14 après avoir été titulaire à quatre reprises, il a profité de ce passage sur le banc pour "récupérer un regain d’énergie" et repartir de l’avant : "À moi de continuer à travailler pour sortir de meilleures prestations dès ce week-end." "Depuis le 14 juillet, c’est très énergivore" Physiquement affûté mais parfois à court de jus, Alldritt évoque une préparation longue et intense avec les Bleus cet été : "Depuis le 14 juillet, c’est très énergivore pour nous…".''À part Greg Alldritt…'' : pourquoi la France ne forme (presque) plus de numéro 8 de niveau international ? Pas question pour autant de baisser les bras : la concurrence en club, notamment avec les jeunes comme Charles Kante Samba ou Nathan Bollengier, le pousse à se réinventer. Une dynamique qu’il apprécie : "C’est une vraie satisfaction de voir le groupe s’élargir." Adapter son jeu : la clé pour surprendre S’il avance moins ballon en main, comme l’a remarqué plus d’un observateur, ce n’est pas par hasard. "J’essaie de plus faire jouer autour de moi", explique-t-il, tout en admettant devoir retrouver sa capacité à casser les lignes : "Je travaille pour retrouver cette avancée." Le Rochelais reste lucide : ciblé par les défenses, il doit aussi adapter son jeu. Même sans avancer, "à moi d’avoir des rucks rapides pour mettre les autres dans de meilleures conditions." Je serai bien sûr challengé, comme tous les autres ; les meilleurs joueront, les autres se battront pour jouer. Enfin, fidèle à son ADN de compétiteur, Alldritt ne fuit pas la pression : "Si tu ne veux pas de concurrence, il faut aller faire du touch rugby le dimanche (sourire)." Pas de faux-semblants : il sait que sa place se gagne chaque semaine, et il compte bien la défendre. Surtout face à une concurrence chez les Bleus qui s'annonce toujours rude, avec des jeunes qui poussent fort.
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