À dix jours du choc face à l’Afrique du Sud, le staff du XV de France a décidé de sortir le rideau noir. Les séances d’entraînement, d’ordinaire ouvertes à la presse, se déroulent désormais à huis clos. Une décision inhabituelle qui traduit une véritable méfiance : les Bleus craignent des yeux indiscrets venus de l’hémisphère sud.
Des “Boks” trop curieux ?
Selon Le Parisien et Le Figaro, Fabien Galthié et son staff auraient choisi de limiter drastiquement l’accès aux médias et aux observateurs extérieurs. Seul le premier quart d’heure des séances resterait ouvert.Vers une première depuis 33 matchs dans la composition du XV de France face aux Springboks ?
La raison ? La présence supposée d’émissaires sud-africains autour du Centre national du rugby à Marcoussis. Une précaution que le staff tricolore juge visiblement nécessaire à l’approche d’un affrontement qui s’annonce brûlant, le 8 novembre prochain au Stade de France.
Le souvenir du Mondial 2023 encore vif
Les Bleus n’ont pas oublié. Lors de la Coupe du monde, des vidéos d’entraînements diffusées sur YouTube auraient permis aux Springboks d’analyser certains lancements de jeu français.
Résultat : une élimination cruelle en quart de finale après une leçon tactique de la part des futurs champions du monde, ponctuée par des accusations d’espionnage largement relayées. Le Mondial U20 2026 servira de test à une règle qui peut tout changerCette fois, pas question de rejouer le même scénario. Galthié veut verrouiller, quitte à froisser quelques caméras. Dans le rugby moderne, où chaque détail compte, la discrétion devient une arme stratégique.
Le sélectionneur sait que Rassie Erasmus, toujours aussi rusé, ne laissera rien laissé au hasard pour dominer une fois de plus les Bleus sur la même pelouse qu'en 2023. Entre défi tactique et guerre psychologique, le match semble déjà commencé.